LeCSTM de Tanger abrite un système, dédié à la surveillance du trafic maritime dans la zone du Détroit de Gibraltar, zone connue par des conditions de navigation particulièrement contraignantes autant sur le plan de la densité du Premier port à conteneurs dans le bassin méditerranéen, Tanger Med laisse Algésiras et Valence loin derrière. En 2020, la plateforme marocaine située sur le Détroit de Gibraltar a traité 5,7 millions de conteneurs EVP, en progression de 19%. Le tonnage lui s’établit à 81 millions de tonnes, en progression de 23% par rapport à 2019, selon un communiqué de l’autorité portuaire de Tanger Med TMPA. S’agissant du trafic du vrac liquide, il a connu une croissance de 26% par rapport à l’année 2019 et a enregistré un trafic total de tonnes d’hydrocarbures traitées. Cette croissance est principalement due à l’activité de bunkering soutage au profit des navires transitant par le Détroit de Gibraltar, qui a généré un trafic de près de 1,6 millions de tonnes. Quant au trafic du vrac solide, il a enregistré un total de tonnes traités, en croissance de 18% par rapport à l’année dernière, et ce principalement grâce au trafic de bobines d’acier, de pales d’éoliennes et de céréales. En termes de trafic des camions de transport international routier TIR, malgré le ralentissement de l’activité de plusieurs unités industrielles, le port Tanger Med a clôturé l’année avec un trafic semblable à 2019, soit camions TIR traités principalement dans le secteur agro-alimentaire, a fait savoir le communiqué. Par ailleurs, relève l’autorité portuaire en charge de Tanger Med, véhicules neufs ont été manutentionnés sur les deux terminaux à véhicules en 2020, en baisse de 28% par rapport à l’année dernière. Également en retrait, le nombre de personnes ayant transité parce port, en chute de 75% à passagers. Du côté du trafic maritime, un total de navires ont accosté au port Tanger Med durant l’année 2020, en baisse de 32% par rapport à 2019, à cause de la forte diminution des escales maritimes des navires passagers et rouliers. Selon les statistiques, navires de commerce ont fait escale à Tanger Med en 2020, en croissance de 10% comparé à 2019, tandis que 916 navires méga ships +290 m ont accosté à Tanger Med, en hausse de 14% par rapport à 2019. Ainsi, malgré un contexte sanitaire exceptionnel, Tanger Med poursuit sa progression avec bientôt 60% du tonnage shifté dans les ports marocains.
Unechose est sûre, le projet reste d’actualité, d’autant que les deux pays ont exprimé leur volonté de travailler ensemble pour son développement en mettant sur pied un comité mixte hispano-marocain et deux sociétés d’études : la Société espagnole pour les communications fixes à travers le détroit de Gibraltar (SECEGSA) en Espagne, et la Société nationale
طباعة البريد الإلكتروني التفاصيل نشر بتاريخ 17 حزيران/يونيو 2022 La reprise des relations entre l’Espagne et le Maroc, consacrée par la visite de Pedro Sanchez à Rabat en avril, pourrait relancer le projet de construction d’un tunnel ferroviaire dans le détroit de Gibraltar, sur lequel travaillent les deux pays depuis des décennies. La normalisation des relations entre les deux pays pourrait permettre à ce projet qui date des années 70 de prendre corps et d’offrir une liaison fixe par le détroit de Gibraltar ». Le coût important du projet avait été un obstacle à sa réalisation, rappelle à La Razon, Jawad Kerdoudi, président de l’Institut marocain des relations internationales, soulignant que la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement, des fonds arabes ou le Fonds africain de développement étaient prêts à soutenir ce projet. La viabilité du projet pourrait aussi favoriser l’utilisation du tunnel comme gazoduc entre le Maroc et l’Espagne, afin de permettre le transport du gaz dans les deux sens », ajoute l’expert qui insiste sur le fait que la zone de réalisation du projet dans le détroit de Gibraltar est particulière en raison de sa proximité avec trois grands ports Algésiras, Tanger et Tanger Med et deux ports de taille moyenne Cadix et Ceuta. Une chose est sûre, le projet reste d’actualité, d’autant que les deux pays ont exprimé leur volonté de travailler ensemble pour son développement en mettant sur pied un comité mixte hispano-marocain et deux sociétés d’études la Société espagnole pour les communications fixes à travers le détroit de Gibraltar SECEGSA en Espagne, et la Société nationale d’études du Détroit de Gibraltar SNED au Maroc. Le Comité mixte, composé de dix membres 5 espagnols et 5 marocains, se réunit au moins une fois par semestre, en Espagne ou au Maroc. Au niveau transcontinental, le tunnel aurait un impact considérable sur les relations commerciales entre l’Europe et l’Afrique, favorisant un meilleur trafic de marchandises, une plus grande productivité des entreprises et la délocalisation et la création d’entreprises. Le tunnel pourrait voir le jour en 2030-2040. Il s’étendra sur 42 km, dont 27,7 en sous-marin et 11 en souterrain 38,67 km au total, entre la pointe de Paloma à Tarifa, et la pointe de Malabata, dans la baie de Tanger, avec une profondeur maximale de 300 mètres. bladi

tropiques64 01 avr. 2012 16 juin 2020. 0. Tu dois passer le détroit collé á la côte nord du détroit (˜1mn) en l'abordant á -4h de la marée haute..attention ,évites d'avoir du levante et des vents trop établis! tu peux avoir 20nds á 15 mns avant Tarifa, + de 40nds á tarifa, et 10 nds á Gibraltar! attention aussi il y a une

La redynamisation du projet de liaison fixe via le détroit de Gibraltar a été au cœur d’une réunion par visioconférence tenue mercredi, entre le ministre de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara, et le ministre des Transports, de la mobilité et de l’agenda urbain d’Espagne, José Luis Abalos. Cette réunion, tenue dans le cadre de la volonté mutuelle des deux Royaumes de renforcer davantage leurs relations de coopération bilatérale, a été une occasion pour les deux parties d’aborder le sujet de redynamisation du projet de liaison fixe par le détroit de Gibraltar, en convoquant une nouvelle réunion mixte intergouvernementale, la dernière ayant eu lieu à Tanger en 2009. À cette occasion, M. Amara a souligné que le projet de construction d’une liaison fixe entre le Maroc et l’Espagne permettrait de relier, non seulement deux pays, mais également deux continents, soulignant que le Maroc servirait de trait d’union entre l’Europe et l’Afrique. Il s’agit d’un projet structurant pour les années à venir et d’un chantier stratégique pour les deux pays, a relevé le ministre, mettant en exergue la dynamique des deux sociétés chargées du projet. En effet, une étude est menée par ces entreprises afin d’analyser certains aspects techniques du chantier, a-t-il poursuivi. Cette rencontre, qui intervient dans le cadre de la préparation de la réunion de Haut niveau devant se tenir au Maroc, a été une occasion pour les deux responsables gouvernementaux de réitérer leur volonté d’œuvrer au renforcement des liens de coopération entre les ports marocains et espagnols et de la coopération ferroviaire, notamment le développement de la ligne à grande vitesse LGV Tanger-Marrakech. Cette visioconférence, qu a connu la participation de responsables du ministère de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, ainsi que de l’ambassadeur d’Espagne au Maroc, Ricardo Diez Hochleitner Rodriguez, a également été une occasion d’aborder les moyens d’étendre la coopération dans les domaines des infrastructures, des transports terrestres et maritimes et de la logistique. Un projet de mémorandum d’entente de coopération technique est en cours d’achèvement par les deux parties.
Projetde navigation: Du détroit de Gibraltar à Rabat au Maroc. Les paramètres à prendre en compte: 1) Les conditions météo et le vent prévu tout d’abord en priorité. source = "Weather 4D pro" (Ipad) 2) L’heure de départ en fonction des
Selon le décompte de plusieurs ONG andalouses, entre 6 700 et 8 000 personnes sont mortes en tentant la traversée de la mer Méditerranée entre le Maroc et l'Espagne, ces trois dernières décennies. Des tombes mais aussi des plaques à la mémoire de ces migrants morts en mer parsèment les cimetières qui bordent le détroit de Gibraltar. De Tarifa, on aperçoit facilement les côtes marocaines. En ce mois de juin, le vent souffle avec sa force et sa régularité habituelle. Les voiles aux couleurs vives des kitesurf flottent dans un ciel d’un bleu intense. La petite ville située tout au bout de la péninsule ibérique a des allures de station balnéaire. Mais ses habitués savent-ils que le vieux fort à l’entrée du port est un centre de détention pour les migrants entrés de façon irrégulière sur le territoire espagnol ? Qui sait que c’est sur la plage de Los Lances, à la pointe de la péninsule, qu'en novembre 1988 le premier corps d’un migrant marocain a été rejeté par la mer ? Une visite au petit cimetière sur les hauteurs de la ville offre un autre regard sur Tarifa. Les sépultures sont simples, blanches, fleuries et se logent dans des niches, comme bien souvent en Andalousie. Un seau d’eau à la main, des habitants viennent enlever le sable et la poussière qui s'accumulent sur les tombes de leurs proches. En regardant vers les niches en hauteur, on découvre les tombes d’hommes et de femmes qui ont perdu la vie en traversant le détroit dans la clandestinité. "Immigrant du Maroc, 7 mars 2001" quatre plaques funéraires portent cette inscription. Un peu plus loin, deux autres portent la même mention mais sont datées de 2009. Enfin, une simple plaque déposée dans une niche porte une inscription encore plus administrative "cadavre non identifié. 3ème chambre du tribunal d’Algésiras. Décision provisoire 47/2017". En 2018, selon l’APDHA, 1064 personnes ont perdu la vie en tentant la courte mais périlleuse traversée vers l’Europe. La plupart de ces victimes sont rapidement identifiées, car, lorsque se produit un naufrage, les survivants connaissent souvent l’identité de ceux qui n’ont pas réussi à gagner le rivage. Mais il y a aussi les anonymes, ceux dont les corps sont alors enterrés sans noms, en Espagne. En continuant la visite du cimetière de Tarifa, d’autres stèles attirent l’attention. Celles-ci portent des noms aux consonances peu espagnoles Esther Adawale, Nigéria, 24 février 2003. Hope Ibrahim, Nigéria, 19 avril 2005. Yacouba Koné, Côte d’Ivoire, 17 avril 2013. Dans ces tombes reposent des migrants qui ont été identifiés par la police judiciaire espagnole mais qui, pour diverses raisons, n’ont pas été rapatriés vers leurs pays d’origine. José Maria Perez, un membre actif de la paroisse locale, raconte que ces tombes reçoivent les visites périodiques de "chrétiens et de musulmans" et que "de l’autre côté du détroit, on connaît l’existence de ces sépultures". Miguel Delgado, en charge de l’aide aux migrants à l’archevêché de Cadix dont dépend la commune de Tarifa, organise, lui, chaque 1er Novembre une cérémonie œcuménique à la mémoire des immigrants morts dans les eaux du détroit. Fidèle au message de l’église catholique sur le sujet des migrations, il réclame "un passage sûr pour ceux qui veulent émigrer en Europe et dont l’Europe a besoin". Pour sensibiliser ses paroissiens et l’opinion publique, chaque deuxième mercredi du mois, dans plusieurs villes de part et d’autres du détroit Cadix, Barbate, Tarifa, Algésiras, Ceuta, Tanger, Tétouan, Melila etc… son association organise des "rondes du silence" qui réunissent des personnes de tous horizons derrière un seul mot d’ordre "solidarité avec les immigrants". Chaque année, pour la journée internationale des migrants, il se rend sur la plage de Tarifa pour une prière publique qui réunit militants, habitants et parfois quelques surfeurs. A 25 kilomètres de Tarifa, dans le port de Barbate, l’apparition de corps de migrants sans vie sur les rivages n'est pas non plus inédite. Dans le cimetière, les mêmes tombes blanches nichées sur les murs révèlent les histoires des disparus du détroit. Là aussi, des emplacements sont marqués par un simple numéro ou une mention "inconnu", ainsi qu’une date. Les plus anciennes de ces tombes de migrants anonymes datent de 2002, les plus récentes de 2019. Là encore, des corps non identifiés. Et une plaque à la mémoire "des victimes du détroit". Mais dans une des allées, une tombe se distingue des autres. Celle de Samuel Kabamba, un enfant originaire de la RD Congo âgé de 5 ans. Son histoire a provoqué une grande émotion dans cette région du sud de l’Espagne et bien au delà. Fin janvier 2017, son corps a été retrouvé sans vie sur une plage proche du petit port de pêche andalou. Celui de sa mère, Véronique, est rejeté par la mer 15 jours plus tard sur les côtes algériennes. La découverte du corps du petit garçon a provoqué l’indignation des associations de défense des migrants et de Gabriel Delgado qui a organisé une veillée funèbre le 1er février sur la plage où il s’était échoué. Une centaine de personne sont venues prier et lancer des fleurs à la mer. L’affaire s'est médiatisée faisant écho à celle du petit Alan Kurdi, cet enfant syrien retrouvé noyé sur une plage de Turquie en septembre 2015. Début mars, les autorités espagnoles ont autorisé le père du petit garçon à se rendre en Espagne. Un test d’ADN a confirmé que le petit Samuel était bien son fils. Le père de famille a organisé l'enterrement de son fils à Barbate, le 10 jour-là, l’église était pleine à craquer. Les habitants de Barbate sont venus en nombre, le petit Samuel repose désormais parmi eux. Chaque jour, des femmes fleurissent sa tombe "car ses proches sont loin, il faut bien que quelqu’un s’occupe de lui" confie une vieille dame.
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30juin 2022. Les nageurs marocains Hassan Baraka, Samia Benchekroun et Fakhita Drissi ont traversé, mercredi, le Détroit de Gibraltar à la nage en relais. Partis de Tarifa en Espagne avec une arrivée à la plage de Dalia à proximité du port Tanger Med, les nageurs marocains ont parcouru 15,3 Km en 4h 05min 45sec. A leur arrivée au terme Tanger MedDe notre envoyé spécialPar temps clair, le rocher de Gibraltar apparaît à l’horizon, de l’autre côté du détroit. Pas moins de 100 000 navires traversent chaque année ce bras de mer, qui sépare le petit territoire britannique côté européen et la côte marocaine. Un potentiel de développement à l’origine de l’implantation du port de Tanger Med, en ans plus tard, le pari semble gagné. Avec 3,3 millions de conteneurs traités en 2017, au maximum de sa capacité, Tanger Med est devenu le deuxième port d’Afrique après Port-Saïd, en Égypte. Dans quelques mois, l’ouverture de l’extension Tanger Med 2 portera la capacité à 9 millions de conteneurs. Dès l’origine, nous avons misé sur le transbordement les navires des lignes principales déchargent leurs conteneurs, qui sont alors chargés sur les plus petits navires des lignes secondaires », explique Fouad Brini, président du conseil de surveillance de TMSA, l’agence chargée du développement économique du port. Environ 38 % du trafic est dirigé vers le continent, ce qui incite les autorités marocaines à présenter Tanger Med comme la porte d’entrée de l’Afrique ». L’idée des Marocains a été très bonne. Le détroit de Gibraltar est un passage obligé de lignes sud-américaines et africaines. Il y a donc une demande du marché pour le transbordement à cet endroit, en complément du port d’Algésiras situé en face, en Espagne, NDLR », explique Paul Tourret, directeur de l’Institut supérieur d’économie maritime. Adossé aux collines du Rif, le port en eau profonde s’étend sur 1 000 hectares, à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Tanger. Outre les conteneurs, 2,8 millions de passagers et 286 000 camions y ont transité en position géographique et la densité des moyens logistiques regroupés autour du port ont aussi permis d’implanter des zones industrielles, dont plusieurs zones franches, comptant environ 750 entreprises. Fleuron de cet écosystème, l’usine Renault, inaugurée en 2012, qui produit désormais plus de 1 million de véhicules par an. Se concentre aussi autour d’elle un grand nombre d’acteurs de l’industrie automobile, comme Valeo, Delphi, Lear Corporation… Sans cet écosystème complet, nous ne pourrions pas faire tourner l’usine », assure Marc Nassif, directeur de Renault Maroc. Tanger Med est né de la volonté royale d’améliorer la situation du nord du pays », rappelle Paul Tourret. Délaissée sous le règne de Hassan II, la région est devenue l’une des plus pauvres du Maroc. À son arrivée au pouvoir, en 1999, le roi Mohamed VI avait alors affiché sa volonté d’en relancer le développement. Huit ans plus tard, il inaugurait lui-même le premier terminal du 8 milliards d’euros public et privé ont été investis dans le projet et 65 000 personnes sont employées dans ses différentes activités. Tanger n’est pas encore devenu une plateforme industrielle majeure, nuance Paul Tourret. Cela n’a rien à voir, par exemple, avec la fourmilière manufacturière de la Turquie, qui alimente largement ses ports. »Le marché intérieur marocain reste trop étroit pour que la zone s’impose comme un pôle industriel de premier plan. Mais Tanger Med a en revanche largement rempli son objectif de rééquilibrer l’économie marocaine vers le nord. Et c’est la preuve qu’un pays comme le Maroc, souligne Paul Tourret, peut s’arrimer à l’économie européenne. »
AuMaroc, le port de Tanger Med a obtenu récemment le label « Écoports » 2020 pour sa démarche en faveur du développement durable. C’est la troisième fois que le port situé sur le détroit de Gibraltar à environ 40 km à l’est de Tanger reçoit ce label de l’Organisation des ports maritimes européens (Espo), qui atteste du respect des normes environnementales.
Réservé aux abonnés Publié le 29/11/2017 à 1906, Mis à jour le 29/11/2017 à 2015 Le port de Tanger Med, au Maroc. ROMUALD MEIGNEUX/SIPA/ROMUALD MEIGNEUX/SIPA Le port marocain sur le détroit de Gibraltar fête ses dix ans. Les Nations unies ont classé le pays à la 16e place mondiale en matière du transport maritime, surpassant l'Égypte et l'Afrique du Sud. Avec Tanger Med, le Maroc compte bien jouer dans la cour des grands pays portuaires. Le port, sur la rive sud du détroit de Gibraltar, à quatorze kilomètres des côtes portugaises, a fêté en juillet ses 10 ans. Le terminal de transbordement, qui peut accueillir les plus grands porte-conteneurs, se revendique le premier d'Afrique en capacité 9 millions par an, disputant la première place en traitement autour de 3 millions à Port-Saïd en Égypte. D'ici à 2025, après l'ouverture d'un nouveau port, nous pourrons intégrer le top 20 mondial, vise Fouad Brini, président de Tanger Med. Nous sommes connectés à plus de 170 ports et 70 pays.»La connectivité maritime est un facteur clé d'attractivité, insiste-t-il. Les Nations unies Cnuced ont classé le Maroc à la seizième place mondiale sur ce critère, surpassant l'Égypte et l'Afrique du Sud et loin devant les autres pays africains. À côté des deux ports de conteneurs, deux autres ont été construits pour les passagers 2,7 millions en 2016 et… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 69% à sa liberté, c’est cultiver sa à lire votre article pour 0,99€ le premier mois Déjà abonné ? Connectez-vous Villede Algeciras. Algéciras ) est une commune Espganol dans la province d'Andalousie. elle dépend administrativement de la province de Cadix le port d'algeciras est parmis les plus grand port d’Espagne, Le port d'Algésiras est situé à l'entrée du détroit de Gibraltar. Il assure un important trafic de passagers et de véhicules entre l'Espagne et le Maroc.

Passé minuit, les caméras et les radars qui surveillent la côte détectent une embarcation suspecte. Le centre de contrôle informe la Guardia civile au port d'Algesiras, à l'extrême sud de l'Espagne. "Ils cherchent sûrement un endroit où débarquer la marchandise", dit Jesus, un des policiers de garde qui tient à protéger son anonymat. Ils sont trois à sauter à bord d'une vedette dotée de deux puissants moteurs de 300 chevaux, avant d'allumer une caméra infrarouge. Claudio, le pilote, conduit debout, tendu, une main sur le gouvernail, l'autre sur le levier d'accélération. Entre les lumières du port d'Algesiras et celles de l'enclave britannique de Gibraltar, le bateau vole à la surface de l'eau, laissant un épais sillage d'écume. "Braque le projecteur là-bas", crie Jesus quand soudain ils localisent un canot pneumatique sans lumière. Ses deux occupants, vêtus de combinaisons de flottaison, ne résistent pas. Mais à bord, les agents ont beau balayer la surface de l'eau de leur projecteur, ils ne trouveront rien. La cargaison a probablement été jeté à l'eau. Cette fois, c'était sans doute du tabac de contrebande. Emmenant les deux suspects et leur embarcation, la vedette rentre au port. Mais parfois, les opérations se révèlent plus violentes, et même mortelles. Pour passer le haschich produit dans la chaîne du Rif nord du Maroc, les trafiquants utilisent des embarcations pneumatiques de 8 à 12 mètres de longueur, qui comptent jusqu'à cinq moteurs et sont capables d'atteindre les 60 noeuds plus de 110 km/h. Leurs grandes organisations emploient une cinquantaine de personnes –pilotes, porteurs, chauffeurs, guetteurs– pour débarquer des cargaisons d'une ou deux tonnes, en ballots de 30 kg, explique à l'AFP le lieutenant Pablo Cobo, chef de l'équipe chargée de la délinquance organisée et de la lutte antidrogue. Chaque kilo se revendra euros dans la rue, dit-il. Poursuites mortelles La police emploie aussi des hélicoptères pour "mieux poursuivre les embarcations et éclairer la zone", dit M. Cobo. Les appareils, équipés de flotteurs pour le cas où ils toucheraient l'eau, volent au ras des vagues pour obliger, par le souffle des pales, la vedette en fuite à changer de cap. Le 9 août, une course-poursuite de ce type s'est achevée sur une plage de Gibraltar, suscitant des protestations de Londres contre l'entrée d'agents espagnols dans l'enclave disputée. "Ce sont des situations à risque, du fait de la vitesse, d'une mer mauvaise, des manoeuvres des trafiquants qui tentent d'éperonner notre bateau", dit Antonio, un autre garde civil. Depuis peu, ils ont même appris à faire décoller leur bateau pour qu'il s'écrase sur celui des policiers. Il arrive qu'ils lancent des objets contre le rotor de l'hélicoptère. Cela a causé la chute d'un appareil et la mort d'un agent il y a quelques années, rappelle Jesús. Des pilotes employés par les "narcos" ont aussi trouvé la mort en mer, des jeunes hommes de 20 à 30 ans attirés par une paie de plusieurs milliers d'euros dans une zone à 40% de taux de chômage, dit-il. Selon un rapport de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies, "au cours des dernières décennies, le Maroc est devenu le premier producteur et exportateur mondial de résine de cannabis, ou haschich". La majeure partie de sa production passe en Europe, par le détroit de Gibraltar et le reste débarque sur les côtes andalouses. En 2013, l'Andalousie a saisi 262 des 319 tonnes de haschich confisquées en Espagne. Et en 2012, 73,7% des saisies de haschich en Europe avaient été réalisées en Espagne, selon le Ministère de l'Intérieur. Jouant au chat et à la souris avec les policiers, les trafiquants surveillent les mouvements des patrouilles, s'aventurent sur des voies non navigables, et parfois, font sortir en mer des vedettes "leurres" sans aucune marchandise à bord. En été, profitant des bonnes conditions maritimes, ils utilisent aussi des scooters des mers, plus difficiles à détecter. Quitte à emmener par la même occasion des passagers clandestins. "Une moto peut transporter quatre ballots de cannabis et deux migrants", explique Jesus. "Quand ils arrivent à terre, ce sont eux qui se chargent d'emmener la marchandise à l'acheteur, pour payer ainsi leur passage".

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Sunrisetraversant le détroit de Gibraltar, Il est un côté européen (Espagne), et à travers l'Afrique (Maroc). juillet 12, 2016 20 Marrakech Par Christian Gutierrez et Priscilla Gutierrez Marrakech, Il n'est pas la capitale du Maroc autant trouver, la capitale est Rabat, Marrakech, devrait être l'une des villes juillet 6, 2016 3 Ouarzazate Par Christian Gutierrez et Priscilla
En pleine crise diplomatique avec l'Espagne due à l'accueil du leader du Polisario Brahim Ghali et au passage de milliers de jeunes marocains par la frontière de Ceuta, l'annonce du Maroc d'éviter à nouveau les ports espagnols pour le voyage de l'Europe vers leurs foyers de leurs concitoyens cet été pour des raisons sanitaires et le COVID-19 provoque une certaine surprise dans les entreprises espagnoles qui vont être touchées, notamment les compagnies maritimes, les ports et les stations-service et les hôtels le long de l'itinéraire allant des frontières espagnoles avec la France aux ports d'embarquement sur la côte sud de l'Espagne. Par exemple, le port de Ceuta cesserait de recevoir 1,2 million d'euros au titre des seules taxes portuaires correspondantes, qu'il a obtenues en 2019, alors que plus de 300 000 Marocains l'utilisent. Et d'autres entreprises connexes, comme les hôtels et les agences de voyage, perdraient, selon certaines estimations, environ la moitié de leurs revenus annuels. La mesure annoncée il y a quelques heures précise que seuls les navires en provenance de France, du port de Sète et de Gênes en Italie seront autorisés à arriver, comme l'année dernière, et avec les mêmes conditions sanitaires, un test PCR à l'embarquement et un autre à bord. Bulletin technique Les médias officiels consultés soulignent que le communiqué publié est exclusivement technique et fait référence à des raisons sanitaires, comme cela s'est produit l'année dernière. Ils indiquent qu'ils n'ont pas d'information sur le fait que cette décision est, en principe, liée à la crise diplomatique entre l'Espagne et le Maroc, ni si elle doit être considérée comme une autre mesure de pression par Rabat, ainsi que certains flux migratoires pour forcer les négociations avec le gouvernement espagnol à décider de soutenir l'offre du Maroc d'accorder une large autonomie au Sahara sous sa souveraineté. Une option qui, en décembre dernier, a été soutenue par le gouvernement américain du président Trump et sur laquelle la nouvelle administration Biden n'est pas revenue. Ils ont suivi dans son sillage pour résoudre le conflit du Sahara qui dure depuis 45 ans et qui maintient plus de 150 000 Sahraouis et autres Subsahariens dans des conditions infrahumaines dans les camps de Tindouf, avec le soutien de l'Algérie au Front Polisario. AFP/MARCOS MORENO - Des voitures stationnées devant un kiosque de vente de billets pour les ferries à destination de Ceuta et Tanger, près d'Algeciras, le 8 août 2013. Le ministère marocain des affaires étrangères a publié trois communiqués pendant le séjour du chef du Polisario, Brahim Ghali, exprimant son énorme mécontentement face à la décision du gouvernement espagnol, qui n'a pas été correctement communiquée ou expliquée. Dans le troisième communiqué, il a souligné que la position marocaine était la suivante tout comme le Maroc avait fait face à la crise du mouvement indépendantiste catalan en Espagne, en défendant l'intégrité territoriale de son voisin et partenaire privilégié, il exigeait maintenant le même traitement de la part de l'Espagne envers l'intégrité territoriale du Maroc en ce qui concerne le Sahara. Depuis le départ de Brahim Ghali d'Espagne le 1er juin, aucune nouvelle d'un éventuel contact ou d'une initiative ou intermédiation qui permettrait à l'Espagne et au Maroc de retrouver la confiance et l'état des relations d'avant la crise. AFP/MARCOS MORENO - Des personnes attendent d'embarquer sur des ferries à destination de Ceuta et Tanger au port d'Algeciras, le 8 août 2013. Le détroit ne sera pas traversé en 2020 L'année dernière, d'un commun accord, les autorités espagnoles et marocaines ont décidé de suspendre l'opération dite de franchissement du détroit, connue au Maroc sous le nom d'opération Marhaba bienvenue en arabe qui, au cours de l'année précédente, 2019, avait eu un bilan global d'allers-retours de 3 243 045 personnes et 760 215 véhicules, incluant plusieurs destinations en Algérie. L'opération concerne 21 000 personnes et représente des dizaines de millions d'euros. Les ports espagnols utilisés étaient Algésiras, Tarifa, Alicante, Almeria, Malaga, Motril et Valence, pour le trajet aller, et les ports du trajet retour étaient Al Hoceima, Alger, Ceuta, Ghazouet, Melilla, Mostaganem, Nador, Oran, Tanger-Med et Tanger-Ville. Les entreprises qui seront touchées sont Balearia, Transmediterranea, Intershiping, FSR et AML Africa Morocco Link. Le Maroc joint à cette décision la fermeture depuis plus d'un an des frontières avec Ceuta et Melilla avec la justification officielle de prévenir les contagions. Par ailleurs, le pays maghrébin avait décrété la fermeture des vols des compagnies aériennes de 41 pays jusqu'au 10 juin, à titre de mesure complémentaire pour lutter contre la pandémie de coronavirus. Désormais, à partir du 15 juin, les vols à l'étranger sont repris selon deux listes de pays en fonction de la gravité de la pandémie. Une zone A avec moins de gravité, où l'Espagne, les pays européens et les États-Unis, seul un test PCR est demandé 48 heures à l'avance. Et la zone B avec les pays où la situation est beaucoup plus grave. Le gouvernement de Rabat a toujours adopté des mesures restrictives très exigeantes dès le premier moment où il a connu l'extension de la pandémie au début de 2020 et les résultats sont que le nombre de décès n'atteint pas 10 000. En outre, elle a réalisé une campagne de vaccination assez étendue parmi sa population, avec plus de 5 millions de ses habitants vaccinés avec les deux doses. L'opération de traversée du détroit représente le plus grand mouvement de citoyens et de véhicules entre deux continents, l'Europe et l'Afrique, entre les mois de juin et septembre, et nécessite une structure organisationnelle et opérationnelle ; un plan de flotte adapté aux besoins ; le dimensionnement des capacités d'approvisionnement et portuaires ; un dispositif de sécurité ; des services sociaux et sanitaires ; des aires de repos, des systèmes d'information, de sécurité routière et d'information. AFP/FADEL SENNA - Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, participe à une conférence de presse conjointe dans la capitale Rabat, le 24 janvier 2020. Une machinerie complexe de 21 000 personnes Pour comprendre l'ampleur de ce dispositif, il convient de se rappeler ce que représente l'organisation de l'OPE chaque année. C'est un mécanisme complexe et un exemple de coordination entre différents organismes composé de plus de 21 000 personnes qui est mis en place chaque été pour gérer la plus grande migration régulée de l'année entre l'Europe et l'Afrique, sous la direction du sous-secrétaire du ministère de l'intérieur et la coordination de la direction générale de la protection civile et des urgences. Au total, 11 directions générales, quatre délégations et six sous-délégations du gouvernement, deux communautés autonomes, 14 municipalités et neuf ports d'embarquement sont impliqués dans l'OPE Algésiras et Tarifa à Cadix, Malaga, Motril Grenade, Almeria, Alicante, Valence, Ceuta et Melilla. Du côté humain, des membres des forces et corps de sécurité de l'État, de la direction générale du trafic, des ports de l'État, de la santé, des traducteurs et du personnel de la Croix-Rouge. L'objectif est d'assurer une fluidité maximale de l'embarquement et la sécurité des passagers, ce qui a entraîné en 2019 sept compagnies maritimes avec 34 navires et un énorme déploiement sanitaire et social.
Après24 h de course sur cette deuxième étape de l’Ocean Race Europe entre Cascais et Alicante, les 12 bateaux (7 VO 65 et 5 Imoca) vont franchir le détroit de Gibraltar en milieu de journée.
Le Détroit, Al Boughaz comme on dit à Tanger est un espace mythique et aussi une dure réalité. Sas de la découverte, de l’étonnement et du bonheur pour les uns, gigantesque douve naturelle de l’horreur et du désespoir pour les autres. Barrière ou passage voici le Détroit. Vous découvrirez dans cet article les multiples facettes du Détroit de Gibraltar… Depuis sa splendide baie, Tanger, la magicienne, contemple les noces de la Méditerranée et de l’océan Atlantique… D’un seul regard, on embrasse l’Europe et l’Afrique une mer et un océan avec, pour les unir, le détroit de Gibraltar. Lieu de rencontre et de passage très fréquenté et bien connu, non seulement des Phéniciens et des peuples d’Afrique, mais aussi des Grecs et des Romains, et a fortiori des pouvoirs qui s’en sont disputé le contrôle au Moyen Âge, le détroit de Gibraltar n’en a pas moins été pensé comme un seuil, une frontière, parfois une limite infranchissable, que ce soit de la mer vers l’Océan ou encore entre l’Europe et l’Afrique. Le Détroit, un double miroir C’est là que la Méditerranée se reflète dans l’Atlantique et que l’Andalousie transparaît dans le Maghreb. L’imaginaire relatif au Détroit de Gibraltar, situé aux confins du monde occidental, chargé de mythes et de merveilleux, peuplé de héros et de monstres, a suscité un nombre impressionnant de recherches. Les Colonnes d’Hercule C’est le nom donné, dans l’Antiquité, aux montagnes qui bordaient le détroit de Gibraltar le Rocher de Gibraltar au Nord, sur la rive européenne, et le mont Abyle, aujourd’hui Jbel Musa, au Sud, sur la rive africaine. Le nom de Gibraltar n’apparaît qu’à compter de 711 ; il vient de l’arabe Jebel Tariq, la montagne de Tariq, prénom du général musulman Tariq ibn Ziyad qui, en avril 711, franchit le détroit pour conquérir la péninsule ibérique. Le monument des colonnes d’Hercule à Gibraltar. Elles portent ce nom car, selon la légende, Hercule, lors de l’un des douze travaux, aurait, d’un coup de sabre, fendu le roc à cet endroit, formant ainsi le détroit. Ces colonnes étaient le symbole de la frontière entre le monde civilisé et le monde inconnu. Enfin, Platon aurait placé Atlantide dans le passage des Colonnes d’Hercule, dans l’un de ses derniers dialogues “Timée”. C’est le seul passage maritime entre l’océan Atlantique et la mer Méditerranée. Il est large de 14,4 km et d’une profondeur d’environ 300 m. Le détroit est considéré comme faisant partie des eaux internationales. Symbolisant cette légende d’Hercule, nous retrouvons sur la côte marocaine un site exceptionnel les Grottes d’Hercule, lien avec la mythologie qui situe au Maroc les Jardins des Hespérides. Dans ces jardins, les trois filles du Titan Atlas gardaient les arbres aux pommes d’or protégées par un dragon à cent têtes. Lors de son onzième travail, Hercule, fils de Zeus tua le dragon et s’empara des fruits magiques qui garantissaient l’immortalité. Fatigué, il se serait reposé dans ces cavernes… Le nouveau site des grottes d’Hercule à Tanger Une voie de passage intercontinentale et interocéanique majeure. Tout autour du détroit de Gibraltar trois états ont pris place l’Espagne, le Maroc, le Royaume-Uni. Ils sont imbriquées les uns aux autres par un jeu d’enclaves maritimes. Cette situation le projette au centre de différents réseaux de circulations et de mobilités internationales. Ces circulations, intégrées dans les grands flux marchands et humains qui dominent la planète, font toute l’attractivité des lieux et entraînent une organisation maritime et terrestre singulière autour de ce seuil océanique. En particulier, les infrastructures portuaires se sont développées de manière spectaculaire et accueillent aujourd’hui les principaux transporteurs mondiaux. Le détroit devient un espace original où se croisent le dense trafic marchand alimentant les échanges entre Europe et Asie, et une circulation humaine de plus en plus intense, révélatrice des liens historiques entre l’Europe et l’Afrique. L’intense flux marchand de l’artère maritime Est-Ouest est entrecoupé par un trafic Nord-Sud qui n’a cessé de prendre de l’ampleur au cours du XXe siècle. Il s’agit d’une part, d’un courant marchand support d’une partie du commerce extérieur marocain avec l’Europe et d’autre part, d’un flux humain de plus de 5 millions de passagers dont 40 % traversent le détroit lors de la période estivale. L’ensemble de ces flux hisse le détroit au rang des détroits du Pas de Calais ou de Malacca en termes de trafic maritime international 100 000 navires par an, environ 300 par jour. Carrefour civilisationnel, culturel, économique, commercial, le détroit de Gibraltar est un véritable observatoire de la mondialisation. Aujourd’hui par ce détroit passent les rêves, les utopies, les voyages, mais aussi toute la richesse du monde et ses pièges. D’un côté du détroit, l’Espagne adossée à la riche Europe. De l’autre le Maroc et derrière lui toute l’Afrique. Ce bras de mer de 14 kilomètres, qui sur les cartes sépare deux continents, est une frontière impossible. Le détroit s’est imposé comme l’espace modèle de la frontièrisation » de l’espace Schengen, mais aussi le symbole de son inefficacité. La réactivité des migrants et leur capacité à contourner les dispositifs européens soulignent l’impuissance d’une politique de fermeture menée sans projet de développement des pays émetteurs. Le détroit sépare aussi l’Europe de l’Afrique. Des transbordeurs rapides et classiques assurent la liaison, pour le passage des personnes et des véhicules. C’est un point de passage de l’immigration clandestine vers l’Europe. Cette dernière se fait aussi par traversée du détroit, parfois sur des embarcations de fortune causant de nombreux morts. Le chiffre fait l’objet d’une polémique il est d’au moins plusieurs dizaines par an, mais certains parlent de milliers. Faune et flore du Détroit L’union des deux mers fait du milieu marin une enclave privilégiée qui abrite une biodiversité exceptionnelle d’un intérêt extraordinaire. La richesse de ses eaux permet de fixer à l’année une population de dauphins, globicéphales, orques et baleines. Les poissons abondent également mérous, congres, murènes, dorades, loup, pagres, pageots, etc. Un petit tour à la criée du port de Tanger vous donnera une bonne idée de la diversité de la faune. Côté flore, tous ceux qui ont fait de la plongée au Maroc vous le diront les champs de gorgones, d’éponges et de corail sont bien réels ! Le climat de la zone se distingue par des températures très douces et une saison sèche marquée par une absence totale de pluies. Au seuil du détroit, l’eau monte des profondeurs, riche en substance nutritive de la Méditerranée et se mélange partiellement avec leau affluant de lAtlantique. C’est ce qui permet d’avoir une abondance de nourriture dont profitent les dauphins et les baleines. C’est pourquoi, la circulation active dans le détroit de Gibraltar compromet sensiblement certaines sortes de baleine. Pour leur protection une limitation de vitesse dans le détroit a été décidée en février 2007 par le ministère de l’environnement. Les ferries Les ferries qui partent d’Algésiras, Tarifa ou Malaga ont deux destinations possibles dans la région du Cap Nord le port de Tanger-Med près de la ville de Tanger et le port de Ceuta près de la ville de Tétouan. Les bateaux rapides mettent seulement 45 minutes jusqu’à Ceuta et 1h30 pour aller à Tanger-Med. Le Port Tanger Med Il est situé à Ksar Al Majaz dans le nord du Maroc, à 22 km à l’est de Tanger et à 46 km au nord de Tétouan sur le détroit de Gibraltar en Méditerranée. Il est situé à 14 km à peine des côtes espagnoles, et se trouve sur la voie de passage du commerce maritime mondial Est-Ouest entre l’Asie, l’Europe et l’Amérique du Nord. Grâce à cette position stratégique, Tanger Med est devenu une plateforme logistique aux portes de l’Europe en jouant sur le fonctionnement de la production en juste-à-temps. Le Port est situé sur la seconde voie maritime la plus fréquentée au monde, le détroit de Gibraltar avec plus de 100 000 bateaux par an. Son activité principale est le transbordement de conteneurs. Les portes-conteneurs géants débarquent leurs marchandises sans dévier de leur route et repartent aussitôt, à charge ensuite à de plus petits navires, ou feeders ships de desservir des ports de second ordre. Le Port Tanger Med est connecté à plus de 120 ports dans 50 pays au monde auquel il est relié par des lignes régulières hebdomadaires. Cette année, Tanger Med pourrait traiter 3 millions de conteneurs, et devenir ainsi le plus grand port d’Afrique au niveau du transbordement. Le Port de Tanger ville Il ambitionne d’accueillir plus de 700 000 touristes à moyen terme. Pour des excursions d’une journée ou un week-end, la ville de Tanger accueille annuellement plus de touristes provenant de l’Espagne. Ce chiffre est attendu à la hausse grâce à la reconversion du port. Le port de Tanger ville était le premier port de ferry du pays. Suite au projet de reconversion du port, Tanger Ville est destiné à devenir un port de plaisance et d’accueil des bateaux de croisière. Ainsi, aujourd’hui, la plus part du trafic ferry a été transféré vers le port de Tanger Med. Cependant deux compagnies effectuent encore des traversées vers le port de Tanger ville offrant ainsi la possibilité pour les touristes d’Espagne de visiter la ville de Tanger sur une ou deux journées. Un projet fou pour le Détroit Le percement ou la construction d’un lien fixe a été une idée récurrente depuis le début des années 80. Un accord entre l’Espagne et le Maroc a été signé en 2003 pour une étude sur la construction d’un tunnel ferroviaire sous détroit. Le projet prévoit une liaison de 42 km la distance d’un marathon, dont 27,7 km de tunnel sous-marin entre les villes de Tanger et Tarifa. Ce tunnel a de quoi faire rêver par son caractère aussi symbolique qu’ambitieux. Il est facile, par contre, de dresser la liste des arguments en sa défaveur par exemple le financement et la dangerosité de construire un tel ouvrage dans une zone sismique. Aujourd’hui il se trouve que le Maroc a énormément évolué dans ses relations avec l’ grâce au statut avancé dont il bénéficie. D’autre part le développement des infrastructures routières et portuaires ont mis le sud de l’Europe à 60 mn de traversée pour camions et passagers depuis Tanger Med et à 40 mn de Tanger ville. Dino Sebti traverse le Détroit à la nage le 9 septembre 2016. Le patron de l’agence Sigma Technologie, Dino Sebti, a traversé le détroit de Gibraltar le 9 septembre 2016 en 4h 18h pour les 18 km soit 4,2 km/h… Fou, non ? Dino déclare La clé de la réussite de ce challenge consiste à ne jamais paniquer. D’ailleurs, la plus grande préparation pour cette traversée a été mentale. Il fallait apprendre à chasser les mauvaises pensées j’ai froid, je suis fatigué, je n’y arriverais pas, etc… » Agé de 51 ans, Dino Sebti, s’est entrainé pendant plus d’un an avant d’effectuer cet exploit. Il était accompagné par trois autres nageurs un Franco-américain, un Français et un Allemand Pierre Weisbein, Adrien Champoux, et Joseph Hess. Le Détroit de tous les rêves… Paysage majestueux, le détroit change de visage au gré du vent, des couleurs, des courants, de la visibilité. Le vent s’engouffre dans ce lieu non abrité. Quand il souffle côté Méditerranée, c’est le vent d’Est. On l’appelle Levante en Espagne et Chergui au Maroc. Venant de l’ouest, alors on l’appelle Poniente et Gharbi . Des milliers d’oiseaux sillonnent le ciel. Des chalutiers longent les côtes. Des cargos se dressent à l’horizon. Des paquebots font escale dans les ports. C’est ici, lieu étroit et profond où s’entrechoquent les courants et les vents, porte sur le monde, lieu de passage, de rencontres et d’exil, que naissent, grandissent et se multiplient les rêves et les dangers du détroit de Gibraltar… L’ ailleurs » semble si proche. ThGW Algésiras, détroit de Gibraltar, Tanger, Tarifa
SCof.
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